Évaluation des risques sanitaires du département Manche

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Le risque sanitaire du département Manche est estimé comme élevé par le RESPE.

Syndrome Fièvre isolée

risque élevé

Les informations pour ce syndrome concernent les déclarations (suspicions) et alertes (confirmations en laboratoire) sur les maladies causées par des agents extérieurs (vecteurs comme les tiques, moustiques, taons, etc.) et/ou causant des symptômes proches de ceux des piroplasmoses telles que les piroplasmoses, l'ehrlichiose équine, la borréliose, etc.
En savoir plus sur ce syndrome

Mesures de précaution

Mesures de précaution

  • prendre quotidiennement la température des équidés
  • isoler les équidés présentant des signes d’hyperthermie
  • limiter au maximum les mouvements
  • isoler pour quarantaine les équidés en provenance des sites infectés ou suspects
  • contacter votre vétérinaire afin qu’il examine les équidés et procède à des prélèvements, si nécessaire
  • limiter la présence des vecteurs
  • limiter la présence des moustiques
  • limiter l’accès aux points d’eau stagnante, changement de l’eau de boisson
  • limiter les piqûres de moustiques : les chevaux ne doivent pas être sortis aux fortes périodes d’activité des moustiques, à l’aube et au crépuscule
  • des moustiquaires, des pièges ou des répulsifs pourront être utilisés au moins deux fois par semaine
  • limiter la présence de taons
  • panser soigneusement et régulièrement les chevaux
  • limiter l’accès à des zones de marécages et prairies humides
  • éliminer les crottins
  • utiliser des bonnets de protection, voire de camisole sur les animaux les plus sensibles
  • utiliser des piège à taons ; des répulsifs pourront aussi être utilisés, mais peu sont utilisables chez le cheval et leur efficacité reste très limité
  • limiter la présence de tiques
  • traiter les pâtures afin d'éliminer les habitats propices à la survie des tiques, limiter l’accès aux zones boisées, aux haies et herbes hautes, débroussailler en bordure de pâtures et/ou destruction des arbustes qui constituent leur habitat, rotation des pâturages
  • observer attentivement les chevaux lors du pansage, au retour de promenade, etc. en particulier pendant les périodes les plus à risque soit l’automne et le printemps et retirer les tiques s’il y en a
  • Des acaricides ou des répulsifs peuvent être utilisés contre les tiques, mais il y en a peu avec une autorisation de mise sur le marché chez le cheval et leur efficacité reste limitée
  • Par ailleurs, l’utilisation de substances insecticides et acaricides dans le milieu extérieur peut causer des problèmes de pollution de l’environnement. Demandez conseil à votre vétérinaire pour savoir quels produits utiliser en toute sécurité.
Dans la limite des informations recensées par le RESPE, aucun autre risque n’est à signaler pour les autres syndromes.